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Par Union.fr

Combien de partenaires sexuels dans une vie ?

Par | 15 mars 2022

La vie sexuelle de chaque personne se parsème généralement de plusieurs partenaires sexuels. Combien les Français en ont-ils en moyenne ?

Le nombre de partenaire sexuel Français

Selon l’Ifop, un Français aurait 11 partenaires sexuels au cours de sa vie. Cette moyenne double quasiment pour la région parisienne atteignant les 19 partenaires !

Une différence homme/femme conséquente

En moyenne, un homme aurait 14.1 personnes dans son lit au cours de sa vie. Pour les femmes, cette donnée chute de moitié : 7.3 partenaires en moyenne.

Selon une étude de The Poken Compagny, il n’y aurait que 20% des femmes dépassant les 10 partenaires au cours de leur vie en France.

Une donnée étonnamment basse si l’on compare avec les hommes mais encore plus inquiétante quand on observe nos voisins européens. Les Françaises seraient les plus prolifiques !

Voici les pourcentages de femmes ayant plus de 10 partenaires en Europe :
– 19% au Royaume-Uni
– 16% en Allemagne
– 15% pour la moyenne Européenne
– 13% en Espagne
– 9% en Italie

De l’autre côté du spectre, 17% des femmes en France n’ont eu qu’un seul partenaire au cours de leur vie. Ce pourcentage grimpe à 28% au Royaume-Uni !

Nuancer les moyennes

Le site Madmoizelle, met en avant que certaines personnes, notamment en ville, ont largement plus que 19 partenaires sexuels au cours de leur vie. Ces personnes ne sont pas comptabilisées car elles ne comptent pas leur nombre de « conquêtes » !

Différence ville/campagne

Une des raisons principales et évidentes serait le nombre d’habitants. Plus de monde, plus de partenaires potentiels.

Ce grand nombre de personnes au même endroit permettrait également l’anonymisation des rencontres.
Dans une petite ville, où « tout le monde connait tout le monde » avoir un partenaire sexuel revient à faire une croix sur une partie conséquente d’autres personnes (à moins de coucher avec des ami.e.s du précédent partenaire).

En ville, le grand nombre d’habitant rend moins probable que votre partenaire précédent connaisse le suivant. A tel point, que 9% des parisiens entretiennent deux relations en simultané.

Les conséquences

66% des hommes et 50% des femmes ont des rapports sans lendemain à Paris. La conséquence de cette consommation sexuelle abondante est une augmentation du célibat dans la capitale.

35% des parisiens sont célibataires contre 30% en France.
50% des parisiennes sont célibataires contre 36% en France.

La capitale : cluster de minorités

A Paris, 12% des habitants appartiendraient à la communauté LGBT contre seulement 7% sur le reste du territoire.

En outre, 27% des Parisiens affirme avoir déjà eu un rapport avec un autre homme. Pour les Parisiennes, 14% d’entre-elles auraient déjà couchées avec une autre femme.

Ces moyennes de rapport entre personnes du même sexe tombent à 17% pour les hommes et à 9% pour les femmes dans le reste de la France.

Les Français, en particulier dans les grandes villes, ont des partenaires sexuels variés. Mais avoir de nombreux partenaires impliquent-ils nécessairement une satisfaction sexuelle ?

La satisfaction sexuelle

Selon l’Ifop, 35% des Françaises seraient insatisfaites sexuellement. 42% des femmes ayant plus de 10 partenaires au cours de leur vie seraient également insatisfaites sexuellement.

A l’inverse, seulement 27% des françaises n’ayant eu qu’un seul partenaire seraient insatisfaites (35% pour celles ayant eu entre 6 et 10 partenaires).

28% des couples français ne seraient également pas satisfaits de leur situation sexuelle.

La France est largement leader européen de l’insatisfaction sexuelle. En moyenne 23% des couples ne sont pas satisfaits en Europe soit 5 points de moins que les Français. Pire, les Allemands n’affichent que 16% d’insatisfaction.

Les nombreuses conquêtes, un facteur d’insatisfaction ?

Les deux données semblent liées.

Les courbes d’insatisfactions sexuelles des pays européens sont inversement proportionnelles à leur nombre de partenaires sexuels.

La France et le Royaume-Uni qui avaient les pourcentages le plus élevés de partenaires sexuels sont les leaders de l’insatisfaction. Au contraire, l’Espagne et L’Italie qui avaient moins de changement de partenaires ont plus de satisfaction sexuelle au sein de leur population.

Alors change-t-on de partenaire à cause de l’insatisfaction sexuelle ou le fait de changer de partenaire créé-t-il l’insatisfaction ? Difficile à dire !

En revanche, ces statistiques nous permettent d’affirmer qu’il ne suffit pas d’avoir beaucoup de partenaire pour avoir une vie sexuelle épanouie !

Les femmes n’ayant eu qu’un seul partenaire sexuel au cours de leur vie était en moyenne moins insatisfaites que celles qui en ont eu plus de 10.

Une baisse de sexualité chez les jeunes ?

La précision des pourcentages est fortement débattue aux Etats-Unis sur le sujet. Toutefois, les scientifiques semblent s’accorder sur un point : le nombre de rapports sexuels à baisser chez les jeunes.

Selon Youth Risk Behavior Survey, en 2015, 41.2% des jeunes Américains quittaient le lycée en ayant connu un premier rapport sexuel alors qu’ils étaient 54.1% en 1991.

Une baisse de 13 points en seulement 14 ans !

Les raisons potentielles du déclin

L’une des explications possible serait liée à l’émergence du porno sur internet. Le psychologue Philip Zimbardo parle de « Procrasturbation«  : un mélange de procrastination et de masturbation.

Selon lui, les jeunes générations favoriseraient la masturbation ce qui aurait pour conséquence de repousser le passage à l’acte sexuel avec un autre humain…

«ça ne remplace pas, mais ça nous suffit» explique un des jeunes sondés à propos du porno.

Le stress, le manque de sommeil, la fatigue corporelle liée à l’excès de travail réduiraient également l’attrait du sexe pour les jeunes générations…

Des raisons positives au déclin ?

Selon le Post Everything, cette baisse de rapport sexuel chez les jeunes générations s’expliquent également par l’affirmation des individus.

Les personnes asexuelles ne se forcent plus à coucher avec des partenaires pour « être dans la norme » mais osent s’affirmer et ne plus subir le jugement des autres.

Même constat pour les femmes qui oseraient plus simplement dire « non, pas ce soir » qu’avant.

En outre, cette baisse de rapport sexuel ne s’accompagnerait pas de frustration. Le « manque » de rapport ne serait donc que théorique et non pratique.

Que ce soit le nombre de rapports ou le nombre de partenaires, il n’y a pas de nombre idéal. A vous de trouver la fréquence et la quantité de partenaire qui vous convient.

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