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Par Union.fr
daniela benatta dominique secher

Interview de l’Ă©trange crĂ©ature, Daniela Benatta

Par | 20 janvier 2023

Daniela Benatta (@danielabenatta), anonyme jusqu’à la pointe des seins est une star des réseaux sociaux. Avec plus de 50 000 abonnés sur Instagram, l’étonnante créature aux courbes de latex suscite l’intérêt des marques BDSM comme des curieux qui l’abordent en soirées parisiennes. Entretien avec ce personnage qui a fait de l’anonymat sa marque de fabrique.

Flore Cherry : Bonjour ! « Daniela Benatta », cette silhouette de latex à la bouche pulpeuse et aux pauses aguicheuses est en quelque sorte votre « double », le personnage que vous vous plaisez à incarner en public et virtuellement. Votre vraie identité reste, elle, masquée, suscitant beaucoup de curiosité. Est-ce que vous pouvez nous décrire « Daniela », en quelques mots ?

Daniela Benatta : « Daniela » a été créée il y a une dizaine d’années. C’est une femme trentenaire qui aime attirer les regards et qui aime plaire. Il y a une dimension très sexuelle dans mon personnage, la cagoule fait ressortir les yeux et les lèvres, la tenue moule les seins et les fesses. C’est une façon pour moi d’exprimer la partie excentrique de ma personnalité.

Flore Cherry : Est-ce que « Daniela » est une façon de contrebalancer votre réelle personnalité, au quotidien ?

Daniela Benatta : Oui ! C’est une manière de sexualiser ma vie de façon anonyme, et me permettre de faire des excentricités érotico-sexuelles que je ne me serai permise dans ma vie de tous les jours. Et surtout, Daniela m’a fait rencontrer beaucoup plus de personnes que je n’aurai pas pu imaginer rencontrer dans ma vie lambda : des photographes, des femmes superbes, des créateurs de marque, etc.

Flore Cherry : Est-ce que l’anonymat ajoute du piquant à votre sexualité ?

Daniela Benatta : Bien sûr, et je le conserve farouchement. L’anonymat ajoute du mystère et me rend encore plus sexuelle. Les gens me demandent en permanence à voir derrière ma cagoule, mon vrai visage, mais je refuse systématiquement. L’anonymat fait partie de mon personnage et m’apporte beaucoup de plaisir.

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