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Par Union.fr
Amazon France retire des poupées sexuelles aux traits d'enfants

Amazon France retire de la vente des poupĂ©es sexuelles aux allures d’enfants

Par | 19 août 2020

Une trentaine de poupées sexuelles ressemblant à des enfants ont été repérées sur la plateforme Amazon. Suite à des signalements, elles ont été retirées des catalogues.

Des réactions rapides

De nombreux signalements ont Ă©tĂ© faits sur Twitter par l’AIVI (Association Internationale des Victimes de l’Inceste) et d’autres comptes comme Wanted Pedo ou l’Enfant bleu. Ils ont notamment appelĂ© Ă  un signalement de masse auprès des autoritĂ©s sur internet-signalement.gouv.fr. Et n’ont pas manquĂ© d’interpeler le gouvernement.

Adrien Taquet, le SecrĂ©taire d’État chargĂ© de la protection de l’enfance, a rĂ©pondu favorablement aux alertes des associations. Il a demandĂ© Ă  Amazon France de « mettre fin Ă  la commercialisation sur leur plateforme de poupĂ©es sexuelles Ă  l’effigie d’enfants« .

Amazon France a Ă©tĂ© rĂ©actif puisque, quelques jours après, il retirait les poupĂ©es sexuelles de ses ventes. Quelques poupĂ©es de ce type restent encore trouvables sur la plateforme. Et ce, malgrĂ© le fait qu’Amazon se soit engagĂ© Ă  rester vigilant. L’entreprise a d’ailleurs rĂ©agi : « La protection des enfants et adolescents est une prioritĂ© pour nous« .

En 2018, le même phénomène avait été visible en Angleterre. De nombreuses associations avaient saisi le gouvernement sur la présence de poupées sexuelles représentant des enfants sur le site. Amazon UK avait ensuite retiré les poupées en question de son catalogue.

Objets sexuels illégaux ?

L’article 227-23 du Code PĂ©nal interdit « le fait, en vue de sa diffusion, de fixer, d’enregistrer ou de transmettre l’image ou la reprĂ©sentation d’un mineur lorsque cette image ou cette reprĂ©sentation prĂ©sente un caractère pornographique« . La condamnation pour de tels faits peut aller jusqu’Ă  5 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.

Concernant les poupĂ©es sexuelles, la question semble encore floue puisqu’elles restent des objets plus que des reprĂ©sentations. Un arrĂŞtĂ© complète tout de mĂŞme l’article 227-23 et interdit « les images non rĂ©elles reprĂ©sentant un mineur imaginaire« .

Concernant la pĂ©dophilie, le dĂ©bat perdure sur l’utilisation des poupĂ©es gonflables : sont-elles un moyen de lutte contre ces crimes ou plutĂ´t une incitation ? Le dĂ©bat repose aussi sur l’encadrement plus stricte Ă  l’achat de ces jouets sexuels.

(Image Ă  la une : Getty Images)

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