Faire l’amour sous la canicule, la paresse l’emporte ?

L’été rimerait avec légèreté ! Les états d’âme se font plus doux, la pression du quotidien redescend, on trouve même le temps de faire la sieste l’après-midi… les conditions optimales pour du sexe de qualité. Cependant, notre parenthèse estivale pourrait bien se heurter aux effets du réchauffement climatique. Et aux canicules qui n’encouragent pas le sexe récréatif.

L’été, le moment de la sexualité débridée

Les mois de juillet-août restent les mois les plus « chauds » de l’année, dans les deux sens du terme. Selon un sondage IFOP de 2017, 56% des Français constatent qu’ils font plus souvent l’amour durant leurs congés d’été que durant leur quotidien.

Les raisons s’expliquent du côté des hormones : la testostérone, synthétisée par le soleil, se retrouve exacerbée. La lumière encourage la production de sérotonine, l’hormone du bonheur. Les corps qui dorment nus, ensemble, génèrent plus d’ocytocine, l’hormone de l’amour et de l’attachement.

Tout ce cocktail endocrinien vient s’ajouter à un climat moins stressant, où le temps s’allonge. Et laisse place à un large paysage de nouveautés si l’on part en vacances, l’occasion pour beaucoup de tester de nouveaux fantasmes, comme le sexe en extérieur.

Mais la canicule pourrait bien faire barrière à notre sexualité estivale !

La canicule et la baisse de naissance

L’INED recense chaque année une baisse de 5% à 6% de naissances, neuf mois après chaque épisode caniculaire.

Les raisons ? Un sommeil perturbé et fatiguant, une chaleur qui assomme, des corps moites et odorants… pourraient décourager de se lancer dans une torride partie de galipettes. Résultat : les épisodes caniculaires ne sont pas favorables à des parties de jambe en l’air et créeraient un léger ralentissement démographique.

La saisonnalité des naissances ne serait pas seulement liée aux vagues de canicules. Les fêtes de fin d’année, les pandémies mondiales, les périodes de mariage ou de carême peuvent elles aussi avoir un impact sur la courbe des naissances. On rappelle également que le 23 septembre est le jour de l’année où il y a le plus de naissances !

Le réchauffement climatique aura-t-il un impact défavorable sur notre libido ? En tout cas, c’est un argument supplémentaire en faveur de l’écologie !