Le queening, l’alternative au sexe avec pénétration ?

Alors que le livre de Martin Page « Au-delà de la pénétration » (un essai qui prône des sexualités alternatives à la pénétration) fait de plus et plus parler de lui ou encore que les sondages, comme celui de l’IFOP pour Elle en 2019, révélait que la moitié des femmes aimeraient donner plus de place aux autres formes de sensualité dans leur couple, le « queening » pourrait revenir sur le devant de la scènes des pratiques sexuelles !

Le queening, la position qui permet aux femmes de s’affirmer

Pour pratiquer le « queening », il suffit de s’asseoir sur le visage de son ou sa partenaire allongé/e et de frotter sa vulve, voire son anus, contre la langue de ce/cette dernière. Cette position permet aux femmes de rester maîtresse de l’acte sexuel et d’imposer leur rythme et leurs mouvements, sans recevoir une pénétration. Une façon également de pratiquer différemment l’anulingus ou le cunnilingus.

Cette pratique est aussi connue sous le nom de « facesitting » mais peut-être interprétée totalement différemment dans sa définition.
Le facesitting présuppose que la personne qui reçoit « le derrière » est excité sexuellement par cette pratique, parce qu’elle aime l’humiliation ou la sensation d’être étouffé, or le « queening » présuppose que la personne qui s’assoit est celle qui reçoit le plaisir, parce qu’elle aime les caresses buccales sur sa vulve.

Et rien que dans la formulation, ça change tout.

Un équipement adapté au « queening » ?

Si vous souhaitez pratiquer le queening mais que vous avez peur de réellement étouffer votre partenaire ou que la position n’est pas très agréable, sachez qu’il existe des « trônes » spécialement dédiés à cette activité : les queening chairs.

Un matériel qui se vend avant tout dans la panoplie des magasins fétiches ou BDSM, donnant une saveur de domination à l’acte sexuel, qui (on le rappelle) n’en est pas forcément un ! On peut parfaitement apprécier de lécher le sexe de son ou sa partenaire sans ressentir un rapport de domination/soumissions.

Non mais !