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Par Union.fr
Les Françaises et la masturbation

Les Françaises et la masturbation

Par | 1 septembre 2020

Quels rapports ont les Françaises à l’auto-érotisme ? La masturbation reste-t-elle tabou ? Au sein du couple, qu’en est-il ?
Pour répondre à ces questions, l’Ifop a réalisé une enquête en 2017 pour Le plaisir féminin.

Les femmes ne parlent pas de la masturbation à tout le monde

Le plaisir onaniste a longtemps été tabou pour les femmes. Considéré comme une activité sexuelle assumée et réservée aux hommes (95% d’entre eux admettent se masturber en 2017), elles n’osaient pas en parler.

Cela reste majoritairement le cas aujourd’hui puisqu’elles gardent encore cette pratique secrète. Plus de 80% des femmes n’oseraient pas en discuter avec leur entourage (amis, famille, médecin…).

Mais les langues se délient tout de même quand il s’agit de leur partenaire. Elles seraient 55% à vouloir le dire à leur moitié, surtout pour les jeunes femmes de 18 à 24 ans.

La masturbation assumée ?

En comparaison d’il y a 50 ans, la masturbation semble plus assumée par les Françaises aujourd’hui ! Bien qu’elles ne veulent pas l’avouer à leurs proches, les femmes sont plus libérées qu’avant sur le sujet. Selon le sondage de l’Ifop, 74% des femmes interrogées auraient avoué s’être déjà caressées au moins une fois dans leur vie (52% régulièrement). Alors que dans les années 70, seulement 19% des femmes assumaient se masturber.

Elles restent une minorité par rapport aux hommes : en matière d’auto-érotisme, il n’y a pas encore d’égalité homme-femme.

La masturbation et le couple

Eh non, il n’y a pas que les célibataires qui se masturbent ! Les femmes se touchent aussi en couple. Avec leur partenaire ou bien sans, elles seraient plus de 28% en couple à se caresser au moins une fois par mois.

La majorité (46%) d’entre elles arriverait d’ailleurs mieux à jouir en se donnant du plaisir toute seule plutôt que par la pénétration vaginale ou le cunnilingus. Mais les femmes restent aussi plus sensibles à la stimulation clitoridienne, moins à la vaginale. Ceci explique cela…

(Image à la une : Getty Images)

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