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Par Union.fr

La sexualité des femmes en 2021

Par | 20 juillet 2021

En mars dernier, le magazine Femme Actuelle en partenariat avec l’Ifop, a rĂ©alisé une Ă©tude sur la sexualitĂ© des Françaises en 2021. On remarque que celle-ci est de moins en moins tabou (enfin !). 

Les mentalitĂ©s Ă©voluent 

Le sondage tĂ©moigne d’une rĂ©elle Ă©volution des mentalitĂ©s en ce qui concerne la sexualitĂ© fĂ©minine. Les jeunes d’aujourd’hui semblent avoir une vision plus égalitair edes rapports sexuels et du plaisir. Cependant, Julien Lamury, rĂ©dacteur en chef de Femme Actuelle, souligne que 31% des femmes trouvent qu’elles ne sont pas encore totalement Ă©gales face aux hommes en matière d’intimitĂ©.

On ne le dira jamais assez, mais la communication reste essentielle au sein d’un couple. Parler de ce que l’on aime, ou au contraire, ce que l’on n’aime moins, permet de construire des relations sexuelles plus Ă©panouies et de mettre en place un accès plus facile au plaisir. Malheureusement, dans cette Ă©tude, 39% des femmes interrogĂ©es avouent ne pas oser dire ce qu’elles aiment Ă  leur conjoint. Ce silence explique pourquoi elles sont encore si nombreuses Ă  simuler un orgasme. Par consĂ©quent, cette mauvaise habitude, empĂŞche votre partenaire de vous faire grimper jusqu’au septième ciel. Avouez, tout de mĂŞme, que c’est dommage…

Ă€ la recherche du plaisir

Bien que l’orgasme ne soit pas systĂ©matique, 92% des femmes interrogĂ©es pour le sondage avouent avoir dĂ©jĂ  eu un orgasme avec leur partenaire actuel. Cependant, 87% d’entre elles, confessent avoir dĂ©jĂ  Ă©prouvĂ© des difficultĂ©s Ă  l’atteindre, dont un bon tiers de jeunes (18 Ă  35 ans). L’inexpĂ©rience serait-elle liĂ©e Ă  l’absence d’orgasme ? Les plus jeunes sont encore dans une phase d’apprentissage. Il s’agit de dĂ©couvrir son corps, savoir ce que l’on aime ou non, et surtout, conjuguer avec le corps du partenaire. La confiance vient avec l’expĂ©rience et la connaissance de soi. C’est une vĂ©ritable exploration !

La masturbation… on peut enfin en parler plus librement ! Il y a 50 ans en arrière, se masturber Ă©tait un plaisir que l’on pensait exclusivement masculin et non fĂ©minin. Aujourd’hui, elle est de plus en plus assumĂ©e et les chiffres le prouvent : en 1992, 42% des femmes avouaient s’ĂŞtre masturbĂ©es au moins une fois, contre 77% aujourd’hui. 

Du cĂ´tĂ© des plus jeunes (les 18-24 ans), 45% avouent atteindre l’orgasme Ă  chaque masturbation. Il faut avouer que les jeunes gĂ©nĂ©rations sont plus Ă  l’aise avec la sexualitĂ©. DĂ©complexĂ©e par les stimulations psychologiques (porno, live webcam), ou physiques (sextoys), la jeune aborde plus entreprend plus facilement la quĂŞte du plaisir.

Mathilde, 20 ans, tĂ©moigne :  » Avant je pensais qu’il fallait ĂŞtre amoureuse pour avoir des relations sexuelles, mais quand je me suis retrouvĂ©e cĂ©libataire l’an passĂ©, j’ai changĂ© d’avis. MalgrĂ© tout, le sexe sans amour, ça reste diffĂ©rent. La seule fois oĂą j’ai eu un orgasme, c’était avec mon petit copain. Pour moi, l’orgasme est liĂ© au fait de se sentir Ă  l’aise, d’avoir des sentiments pour l’autre … Avec un coup d’un soir, on ne va pas forcĂ©ment chercher la qualitĂ© ! Après ma rupture, j’ai pensĂ© acheter un sextoy, mais je ne voulais pas me rendre dans un sexshop. C’est lĂ  qu’est nĂ© mon projet de crĂ©er une boutique en ligne sur la sexualitĂ© fĂ©minine, Madame Orgasme. Avoir une sexualitĂ© sans tabou est indispensable pour ĂŞtre Ă©panouie.« .

C’est pas beau de mentir

Selon le rapport, 57% des femmes ont dĂ©jĂ  simulĂ© un orgasme avec leur partenaire actuel. En dĂ©cortiquant ce pourcentage, on constate qu’un quart d’entre elles disent le faire de temps en temps, et 10% avouent le faire souvent… Un dĂ©tail vient s’ajouter : la simulation selon la durĂ©e d’une relation. Elles sont 26% Ă  souvent simuler en dĂ©but de relation (moins d’un an) et 8% a le faire après plus de 7 annĂ©es de vie commune. 

Les raisons d’une simulation sont diverses: faire plaisir Ă  l’autre, ne pas le blesser (31%), abrĂ©ger le rapport sexuel (32%), se sentir plus proche Ă©motionnellement (26%). Ces rĂ©sultats sont perçus comme des preuves que les femmes font passer leur plaisir après celui des hommes :  » Cela montre une volontĂ© de ne pas atteindre l’ego du mâle, ne pas Ă©branler sa confiance en lui dans son potentiel sexuel. ».

Elles sont 28% a estimer que leur plaisir doit primer sur celui de l’autre, contre 72% qui privilĂ©gient celui du partenaire :  » Dans la relation hĂ©tĂ©rosexuelle, le sexe est encore perçu comme Ă©tant l’assouvissement d’un besoin masculin. ». 

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