Les Françaises transgressent de plus en plus les normes au lit !

À l’occasion du lancement de la plateforme Pokmi, l‘Ifop a mené l’enquête sur la sexualité des femmes en Europe. Comment vivent-elles leurs rapports sexuels et quelles sont leurs pratiques ? On fait le point pour vous…

Sexualité féminine et effet Covid

Réalisée en mars 2021, dans un contexte de confinements ou de couvre-feux à répétition, l’étude montre une hausse de l’inactivité sexuelle chez les femmes Européennes. L’échantillon représentatif, de 5025 femmes Allemandes, Françaises, Anglaises, Italiennes et Espagnoles, questionne leur bien-être sexuel et sentimentale.

Un premier constat, aussi triste soit-il, montre qu’à l’heure du Covid-19, les femmes ne sont pas épanouies sexuellement. En se penchant sur la fréquence hebdomadaire des rapports sexuels : 17% d’entre elles ont plus de deux rapports sexuels par semaine. Les Espagnoles et les Italiennes sont les mieux loties (respectivement 25% et 19%).

Alors qu’en 2016, la proportion des femmes sexuellement inactives était de 32%, aujourd’hui elle s’est élevée à 37%. L’un des responsables de cette augmentation ? Le Covid. Depuis plus d’un an, le stress et l’anxiété ont pris le dessus pour beaucoup de personne. Les répercussions ne se sont pas faites attendre… Résultat : usure psychologique, insatisfaction sexuelle et sentimentale. Autant dire que les relations (sexuelles pour le coup) ont pris cher !

Les championnes de l’insatisfaction sont les Françaises. Elles arrivent en tête de liste : 35% (contre 31% en 2016) avouent ne pas être épanouies sur le plan sexuel et 28% sur le plan sentimental. Avec ces chiffres, la France se rapproche des pays du Sud (30% pour l’Italie et 28% pour l’Espagne).

Sexuellement, les Françaises insatisfaites expliquent leur désert libidineux par un désinvestissement du compagnon (ou par pas de compagnon tout court !).

Les pratiques et tendances sexuelles de Françaises

À défaut d’être mécontentes de leur vie sexuelle et sentimentale, les Françaises ont le mérite de ne pas chômer. 20% des sondées de l’hexagone, avouent avoir eu plus de 10 partenaires sexuels différents. Elles se placent bien devant leurs voisines Italiennes, qui ne sont que 9% a avoir eu plus de 10 partenaires.

Cet écart entre le Nord et le Sud s’explique par les stigmatisations qui entourent les femmes. Les pays du Sud (Espagne, Italie) ont une éthique moins égalitaire en ce qui concerne les comportements sexuels des femmes.

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L’enquête s’intéresse aussi aux pratiques sexuelles des femmes. Depuis le mouvement #MeToo, les pratiques bucco-génitales et faciales popularisées par les films X, ne sont plus si tendances que ça. Du côté des Françaises, plusieurs baisses sont observées :

• La biffle : 17% aujourd’hui, contre 26% en 2016

• L’éjaculation faciale : 21% aujourd’hui, contre 27% en 2016

• L’ingestion du sperme : 33% aujourd’hui, contre 46% en 2016

La fellation, quant à elle, se porte merveilleusement bien. Depuis les années 1970, elle n’a cessé d’augmenter, passant de 55% à 87% en 2021. Mais la plus grande tendance reste la sodomie. Entre 1970 et 2021, le sexe anal est passé de 14% à 51%.

Les pratiques sexuelles évoluent et se détachent petit à petit des fictions pornographiques. La réalité des relations reprend le dessus sur l’utopie des fantasmes. Les femmes assument un rôle sexuel plus actif et transgressent les normes de genre. Elles se laissent aller aux pratiques anales actives : introduire un doigt dans l’anus de son partenaire (22% des Françaises), anulingus (17% des Françaises) ou encore la pénétration avec un objet (12% des Françaises).