La contraception masculine
Des moyens de contraception fĂ©minine ? Entre la pilule, le stĂ©rilet, l’implant, le prĂ©servatif fĂ©minin… ce n’est pas ce qui manque !
Du côté des hommes, le préservatif masculin reste roi ! Il existe pourtant des alternatives à la capote.
La vasectomie
La vasectomie consiste Ă couper/bloquer les canaux dĂ©fĂ©rents qui transportent les spermatozoĂŻdes. Contrairement aux croyances communes, l’opĂ©ration reste rĂ©versible dans 80% des cas par la vasovasostomie.
Selon l’Association pour la Recherche et le DĂ©veloppement de la Contraception Masculine (ARDECOM), moins de 1% des hommes auraient eu recours Ă la vasectomie en France. Elle semble pourtant plus dĂ©mocratisĂ©e dans d’autres pays comme l’Angleterre, le Canada oĂą plus de 20% des hommes auraient dĂ©jĂ fait l’opĂ©ration.
La contraception hormonale
Le contraception hormonale chez l’homme demeure beaucoup plus confidentielle. Elle est seulement prescrite par 2 mĂ©decins en France bien que le protocole ait Ă©tĂ© validĂ© par l’Organisation Mondiale de la SantĂ© (OMS).
Cette contraception consiste en l’injection de doses de testostĂ©rone chaque semaine. Un peu comme la pilule fĂ©minine, elle peut avoir certains effets secondaires et ne convient pas Ă tous. Elle n’en reste pas moins une mĂ©thode contraceptive qui a fait ses preuves !
La contraception thermique
La contraception thermique consiste Ă augmenter la tempĂ©rature des testicules pour perturber la fabrication des spermatozoĂŻdes et empĂŞcher la fĂ©conditĂ©. Pour se faire, il faut porter un slip avec un trou Ă l’avant qui permet de remonter les testicules pour les chauffer.
Cette contraception reste uniquement prescrite par 1 mĂ©decin en France Ă Toulouse et n’est pas encore commercialisĂ©e. Elle n’en demeure pas moins un moyen de contraception naturel et rĂ©versible.
La contraception masculine ne s’avère pas encore assez rĂ©pandue en France ou très peu accessible. ARDECOM avance que partager et alterner la contraception dans un couple « permet le partage des responsabilitĂ©s et des risques. Elle constitue un facteur de l’égalitĂ© femmes-hommes« .
(Image Ă la une : Getty Images)