Les moins de 15 ans ont maintenant accès à la contraception gratuite

En France, la Sécurité Sociale prenait déjà totalement en charge certaines contraceptions pour les 15-18 ans. Depuis fin août, la contraception gratuite a été étendue pour les mineurs de moins de 15 ans.

Qu’est-ce qui est pris en charge ?

Selon le gouvernement, chaque année en France, environ 1000 filles entre 12 et 14 ans tombent enceintes. Seulement un quart d’entre elles décideraient de garder le bébé.

Le gouvernement a ainsi décidé de prendre en charge pour tous les mineurs de 12 à 18 ans : les examens biologiques, la pose d’un stérilet ou d’un implant, les médicaments, la pilule ainsi que la pilule du lendemain. La consultation d’une sage femme, d’un médecin généraliste ou d’un gynécologue demeure aussi totalement gratuite et anonyme si souhaité.

Où se rendre ?

Les mineurs peuvent se rendre dans une pharmacie, dans un planning familial ou dans un centre de dépistage d’IST. Il n’y a pas besoin d’autorisation parentale ou de donner son nom mais il faut au moins donner son âge. S’il est demandé aux professionnels de santé, l’anonymat pourra être gardé (même sur les relevés de l’Assurance Maladie).

La gratuité de la contraception reste importante puisque selon le gouvernement, le coût lié aux contraceptifs pour ces jeunes femmes « peut constituer un frein […] pour des publics souvent en situation de fragilité« . La contraception gratuite pour les 15-17 ans depuis 2013 aurait ainsi fait ses preuves. Pour 1000 femmes de cette tranche d’âge, le nombre moyen d’entre elles qui a eu recours à l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) a baissé de 9,5 à 6 femmes.

(Image à la une : Getty Images)