Coronavirus : les couples seraient-ils prêts à se reconfiner ensemble ?

Imaginez que la France se reconfine (simple hypothèse)… Vous vous confineriez avec qui ? Tout seul ? Avec votre moitié ? Avec des amis ?

L’enquête de l’Ifop pour Charles.co semble montrer que certains couples ne sont pas prêts à se reconfiner ensemble…

Le confinement : un enseignement pour les couples ?

Les Français n’avaient jamais connu une telle expérience avant ! Le confinement en a chamboulé plus d’un. Certains ont appris à vivre avec leur moitié… sans pour autant l’accepter ou bien le vivre. 12% d’entre eux refuseraient ainsi de vivre une nouvelle fois l’expérience d’isolement en couple si un reconfinement venait à être prononcé.

Mais les 88% restant semblent prêts à vivre de nouveau le confinement avec leur partenaire ! La majorité des couples saurait mieux comment appréhender le confinement…

Il y a des amoureux qui ont très bien vécu la quarantaine sous le même toit. 1/3 des couples se seraient rapprochés pendant cette période.
A contrario, pour 10% des couples, le moment s’est avéré difficile. Certains ont même rompu après cette épreuve (4%).

Il ne faut cependant pas croire que le confinement ait été un enfer pour tout le monde. En général, les couples n’ont pas subi de réels chamboulements. Pour 60% d’entre eux, le confinement n’aura eu aucune incidence sur leur relation.

La sexualité des couples en berne

Pendant l’isolement à domicile, les couples ont moins fait l’amour. 21% d’entre eux n’auraient eu aucun rapport sexuel au cours des quatre dernières semaines. En temps normal, cela concerne seulement 10% des partenaires.

Les causes de cette baisse d’activité sexuelle restent liées au stress du contexte et de la période. Le manque d’intimité ou encore la présence constante du partenaire s’y ajoutent : le climat s’avère propice aux conflits conjugaux.

Le manque n’est plus présent, le désir baisse, la libido en pâtit… Pour 15% des Français en couple, ils auraient très peu eu envie de faire l’amour pendant cette période. Mais l’affection a compensé ! Pour se réconforter, les Français avaient plus besoin de câlins (et non d’une partie de jambes en l’air).

(Image à la une : Getty Images)